DAMPIERRE - TAVAUX
Dimanche 26 juin 2011
6 heures, notre pèlerin se remet en route, cette fois pour traverser le Jura. Il quitte Dampierre satisfait de sa prestation d'hier soir, il a réussi à toucher un grand nombre de personnes présentes, soit au stade, soit au concert, c'était une opportunité qu'il ne fallait pas manquer et ceci grâce à Marc Léon (le Mojo - Dampierre). Grand merci à lui et à tous les acteurs de Dampierre de lui avoir donné cette occasion, il n'oubliera jamais cet accueil.
Yves est intervenu au Stade où se déroulait un tournoi, mais aussi au concert qui se déroulait à environ 500 m, il faisait la navette entre les deux manifestations. Il a également touché bon nombre de personnes au restaurant. Il a mangé de bon appétit la pizza que lui a offert Marc au bar, qui pour sceller leur amitié sincère lui offre un Tee Shirt et une boisson énergétique pour la route. Une journée à faire figurer dans la liste positive de sa mission. Il s'endormit à 22 heures, le cœur en fête.
Notre pèlerin vous envoie ses salutations
Rans, Étrepigney, Our, Monjeux, à nouveau les villages défilent sous ses yeux en même temps qu'il avale les kilomètres. Entre temps il s'arrête dans une boulangerie et achète un petit pain, il n'en croit pas ses yeux ! Ça ressemblait fort à une tarte aux raisins … un vrai festin pour notre pèlerin.
Eclans Nenon, on ne trouve aucune trace du village d'Éclans avant le XII ème siècle. Le premier titre connu qui mentionne ce lieu date de 1161 (donation de l'église d'Éclans à l'abbaye de Saint Paul par l'acte de l'Archevêque de Besançon). Le village était au moyen-âge partagé entre deux entités : Éclans, sous la protection du château et Éclangeot, près du Doubs et contenant l'église. Cette division en deux parties d'un village avec un groupe de maisons bâties sous la protection d'un château féodal et d'autres maisons proches de l'église paroissiale était courante à cette époque. Ainsi le long du Doubs se trouvent Lavans et Lavangeot, Rans et Ranchot. La seigneuri d'Éclans relevait du château de Rochefort. Le château était érigé sur une éminence artificielle entourée de fossés. Il fut ruiné au XV ème siècle. Le village d'Éclangeot disparut au XVII ème siècle, ravagé par les guerres et les inondations du Doubs. Nenon est mentionné pour la première fois en 1375 dans une charte de Marguerite de France, comtesse de Bourgogne. L'un des deux châteaux de Nenon fut commencé en 1747 (château de Vautherin).
Dans la forêt de Chaux, des baraques de bûcherons et charbonniers «les Baraques du IV» étaient rattachées au village d'Éclans comme le témoignent les registres d'État Civil et paroissiaux. En 1935, le dernier couple d'habitants a quitté la Baraque n°1 du IV.
Un bac sur le Doubs reliait de 1774 à 1953, Éclangeot à Moulin Rouge sur la rive d'en face où se trouvaient des forges et une usine de produits chimiques consommant de grandes quantités de charbonnette.
La construction des nombreux puits sur la commune a représenté un travail considérable. Dans l'histoire de l'humanité, les hommes ont creusé des puits dès le VI ème millénaire avant JC près de l'Indus pour l'alimentation en eau. Dans cette commune, les puits construits à proximité des maisons se multiplièrent surtout au XIX ème siècle. L'aménagement des lavoirs s'est fait après le vote de la loi de février 1851. À la suite de nombreuses épidémies de choléra, il devint obligatoire de construire des lavoirs ouverts à tous pour améliorer l'hygiène. Le lavoir était un lieu de travail , bien sûr, mais aussi un lieu de bavardage et de convivialité. Le lavoir doit toujours se situer après la source du cours d'eau afin que l'eau savonneuse ne contamine pas l'eau potable en amont de la source.
La légende du lieu
À proximité de cette fontaine, Petit Louis et sa sœur Étiennette, enfants de bûcherons des baraques du IV, découvrirent et dérobèrent un petit louveteau nouveau-né. Craignant la vengeance et la férocité du loup, ils lâchèrent bien vite cette petite créature sauvage. La louve ayant constaté qu'on lui avait rendu son petit, se prit d'amitié pour ces enfants qu'elle accompagna longtemps sur le chemin de l'école. En souvenir de cette étrange relation, la source fut appelée «Fontaine du Loup».
D'après l'Association des villages de la Forêt de Chaux
Blotti entre la rive gauche du Doubs et l'immense forêt de Chaux, le village de Falletans est à l'écart des grandes nuisances modernes. On peut y retrouver les anciens Templiers au hameau du Temple, rejoindre la Vierge dans son chêne séculaire ou tout simplement flâner à la Corne des Épissiers... Au début du XI ème siècle, Falletans s'appelait encore Feletens du nom de Feletheusing ou Feletheusinum, homme germanique qui arriva au début du IV ème siècle, lorsque Constance Chlore fit venir des prisonniers amaves pour repeupler la région de Dole. Il y a donc très longtemps que des hommes vivent en ce lieu, même si ce n'est qu'en 1040 que le nom de Falletans apparut dans une charte par laquelle Hugues 1er, archevêque de Besançon, confirma la possession de l'autel du lieu par l'abbaye de Baume les Nonnes. Le hameau du Temple fut le site d'une ancienne commanderie de l'ordre des Templiers dédiée à Saint Denis et fondé grâce au comte de Bourgogne ... Très intéressant … mais notre pèlerin se doit de continuer sa route vers Dole .
Collégiale Notre-Dame de Dole élevée au rang de Basilique en 1951
À la rencontre du Pays de Dole et du Val d'Amour …
Vieilles pierres polies par l'Histoire, enracinées jusqu'à la forêt toute proche, berceau d'innombrables contes et légendes d'où jaillissent sources vivifiantes et limpides, le Pays de Dole est magnifique. Sous le regard bienveillant de Notre-Dame, majestueuse Collégiale du XVI ème siècle, emblème de Dole, ville d'art et d'histoire, se profile un dédale de ruelles qui animent la cité depuis le XIII ème siècle. On n'oublie pas que Dole est la ville natale de Louis Pasteur, il est né dans le quartier des tanneurs.
L' Hôtel Dieu à Dole
Notre pèlerin, un peu en avance, se paye le luxe de visiter la belle ville de Dole. Le Doubs, magnifique cours d'eau fait le bonheur des promeneurs. C'est à Dole qu'on entre dans la vallée du Doubs, la racine «dol» s'appliquant aux villages et bourgs situés sur une colline surplombant un méandre.
Pavillon de l'arquebuse
Le XII ème siècle fut pour Dole une étape majeure, dès 1120 on voit s'installer les congrégations religieuses, la chapelle Saint Georges devient officiellement le centre d'une paroisse, l'Église reconnaît alors l'existence de Dole comme une cité féodale. Dès 1130, un péage est organisé sur la rivière pour toutes les marchandises.
Il échange quelques mots avec deux personnes, dans une station Total où il fait le plein de coca, réticentes au départ en ce qui concerne le don d'organes, mais notre pèlerin à réussi à les convertir, encore une victoire ...
Midi, il faut penser à se nourrir … à la sortie de Dole, il entre dans un resto-rapide où il se paye, une grande assiette bien pleine de pâtes, un régal, des sucres lents, il en avait grand besoin ! Une discussion entre le patron et une technicienne s'engage, on lui prête un pc pour m'envoyer un message, mais pour les photos il subsiste toujours un problème...
Direction Tavaux, sa ville étape. Yves arrive dans une galère, il se trouve sur la quatre voies … un coup de téléphone à Monsieur Maurice Boué pour annoncer son arrivée … ni une, ni deux, en quelques minutes M.Boué (ajoint au Maire de Tavaux) le cherche et, à 16h15 l'emmène visiter le gymnase mis à sa disposition pour cette nuit. Il dormira sur des matelas de gymnastique très confortables après une journée caniculaire avec des pics de 36 à 38 °.
Monsieur Boué et Monsieur le Maire emmènent notre pèlerin au championnat de France de dressage canin où il interviendra devant près de 2 000 personnes, une aubaine ! Il rencontre également deux journalistes de la presse locale se trouvant sur place. On lui fait goûter une délicieuse bière locale. Il fut fortement impressionné par la qualité du dressage qu'il regarda depuis la tribune officielle. (une pensée pour son chien Eliott).
Programme pour ce soir : après une bonne douche et la lessive, assister à la remise des prix du championnat de France de dressage canin et se coucher tôt afin d'affronter la prochaine journée en pleine forme.
Marthe, à suivre ...
Cumul 202.5 km/1045 km