Wittenheim-Mortzwiller

Publié le par yves

 

Mardi 21 juin 2011

 

L'AVENTURE A COMMENCÉ CE MATIN À 7 HEURES

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Yves entouré de quelques amis

Pour Yves l'aventure commence aujourd'hui à 7 heures ! Quelques fidèles amis l'accompagnent au cours de cette première étape. Une charmante jeune femme – reporter à Télé Doller suit attentivement la première étape jusqu'à notre arrivée à Mortzwiller, en suivra un reportage pour la télévision.

Un sac à dos d'environ 20 kilos et plus l'attend pour ce périple de 32 jours. Première étape Wittenheim – Mortzwiller 33 kilomètres avec un arrêt repas à Schweighouse chez Monique que nous saluons et remercions pour son accueil chaleureux sur sa magnifique terrasse.

La traversée de la forêt de Nonnenbruch est toujours un plaisir. À l'origine c'était un vaste bois marécageux avec hêtres, bouleaux et aulnes où les cochons se gavaient de glands. Elle fut défrichée sur près de 700 ha pour permettre l'installation des sites miniers et de leurs cités ouvrières. Les sentiers forestiers servaient de longue date de trait d'union entre les populations et les mineurs les utilisaient pour se rendre au travail.

À Richwiller le journal l'Alsace a également dépêché un journaliste afin de recueillir les premières impressions de la vedette !

Lorsque la délégation contourne l'abbaye de l'Oelenberg les kilomètres défilent. C'est ici que la famille des comtes d'Alsace, plus précisément Heilwige de Dabo, épouse du comte Hugues d'Éguisheim et mère du pape Léon IX, fonda en 1045 un prieuré de chanoines suivant la règle de saint Augustin. Les trois premiers siècles de son existence furent remarquables, puis diverses vicissitudes entraînèrent son déclin. Une maison religieuse fut rétablie en 1621 par les Jésuites de Fribourg en Brisgau qui en firent un centre pastoral très actif. Vendu comme bien national au moment de la Révolution, le domaine put être acquis en 1825 par une communauté de cisterciens trappistes. Comme tout homme, le moine doit gagner son pain. La tradition cistercienne exige depuis toujours que le moine travaille de ses mains. Partie intégrante de la vie monastique, le travail est vécu dans le silence rempli de la présence de Dieu, et dans la joie du service de Dieu et des frères. À l'abbaye de l'Oelenberg, outre les activités agricoles (jardin potager, verger, culture de blé, de maïs, de pommes de terre) il existe un moulin qui produit une farine très appréciée dans la région. On peut acheter des pâtes alimentaires ainsi que des petits gâteaux, cakes etc... présentés dans le magasin monastique.

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Abbaye de l'Oelenberg

Depuis l'abbaye nous apercevons, à l'horizon, l'église de Schweighouse, proche et loin à la fois. Le chemin traverse d'immenses champs de blé et maïs pour arriver à Schweighouse, après 21 kilomètres nous retrouvons nos amis cyclos venus nous rejoindre.

Après la pause repas, nous reprenons la route pour le lac de Michelbach. La Doller prend sa source sur les hauteurs de Dolleren, au lieu-dit la  Fennematt  à 922 m d'altitude, un endroit très prisé par les randonneurs pédestres. La Doller dévale d'Ouest en Est sur environ 50 km un dénivelé de 700 m pour rejoindre l'Ill dans l'agglomération Mulhousienne. La Doller alimente ainsi le plan d'eau de Michelbach, réservoir en eau de la région de Mulhouse.

Guewenheim, est le premier village à l'entrée de la vallée de Masevaux bâti sur une terrasse caillouteuse de la Doller. Le nom de Göwenheim apparaît pour la première fois en 823 (lié à celui de l'abbaye de Masevaux) dans la charte de Louis le Pieux, fils et successeur de Charlemagne. Malgré la mise en cause de l'authenticité de ce document, les origines du village remontent vraisemblablement au temps des Carolingiens (751-987). 1871, après la défaite de Napoléon III face aux Prussiens, l'Alsace passe sous la coupe de l'administration allemande jusqu'en 1914. Cette période voit la naissance des caisses d'assurance-maladie et accident en 1883 et 1884. Cette précocité vaut encore aujourd'hui à l'Alsace de bénéficier d'un régime local de Sécurité Sociale

Guewenheim nous accueille avec un magnifique lavoir dans lequel Eliott prend un bon bain.

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Lavoir à Guewenheim

Mortzwiller après 33kilomètres … c'est ici qu'Yves va passer sa première nuit accueilli par des amis. Jour de l'Été, fête de la Musique, peu importe à Yves ce soir, un repos bien mérité lui sera bénéfique avant de reprendre la route, tôt demain matin, et rejoindre Couthenans en Haute Saône pour la deuxième étape.

Une bonne surprise nous attend à Mortzwiller, Simone, une amie formidable nous offre le verre de l'amitié et une délicieuse charlotte aux framboises … merci à elle.

mortzwiller-4.jpgLes champs sont a nouveau envahis de coquelicots … tant mieux

parcours du Jour 32 km

Marthe, à demain...

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